Grèce - Albanie - Croatie - Venise, du 4 juillet au 25 juillet 2009


Allons prendre le ferry à Ancona



Samedi 04.07 - 17h00
Au compteur 197'640 km, les pleins sont faits, tout est chargé, c'est le départ en direction de l'Italie par le col du Grand Saint-Bernard.
Route sans soucis particuliers (juste un petit bouchon à Riccione), nous sortons de l'autoroute à Fano en pleine nuit, où l'on se trouve un spot à l'arrache, plutôt nul esthétiquement parlant mais au calme.
Péage payé en classe B, soit équivalent à la classe 2: 36 euros, sans aucuns péages intermédiaires, pour environ 550 bornes: la France pourrait prendre exemple...


GPS Googlemap - Fano, spot pour étape : N 43.81872, E 13.03949




Dimanche 05.07
Une fois réveillés vers 9h00, on attaque classiquement par un petit déj', mais que l'on décide de prendre dans un endroit bien plus sympa à quelques kilomètres de là, au dessus de Marotta.
On s'attaque ensuite aux 70 kilomètres qui nous séparent d'Ancona d'où nous prendrons le ferry, direction la Grèce.
Après avoir fait le check-in, une longue attente commence (arrivés dans la file à 13h, départ normalement à 16h), fort heureusement sous un ciel voilé, ce qui rend l'exercice nettement plus supportable...
Notre patience est enfin récompensée, car non seulement nous embarquons enfin, mais nous avons surtout la joie d'être placés au bord du ferry, porte latérale du bon côté et donc avec de la vue, de l'air et même un semblant de terrasse privative. Premiers arrivés, premiers servis comme on dit (et surtout une bonne dose de chance aussi...).
On se précipite gentiment mais sûrement sur les douches, histoire d'être dans les premiers et donc de ne pas trop baigner dans la flotte sale et autres miasmes et déchets pubiens des 78 précédents. :-)
Une fois l'opération terminée, nous partons visiter "notre" bateau et faisons rapidement halte au bar vitré sur l'avant, offrant une vue imprenable sur le large, pour prendre un bon petit café...
De retour dans la cale, on s'occupe comme on peut. les filles bouquinent ou dessinent, tandis que je nous relie au 220V du bateau, histoire d'en profiter.
Ensuite on mange des nouilles chinoises, stockées depuis fort longtemps dans le bus, puis après une dernière balade digestive, hop au lit.





La Grèce



Lundi 06.07
Nuit assez courte, mais il faut bien dire que l'on ne s'est pas couchés très tard non plus... J'avance ma montre d'une heure, because le décalage, il est 6h00, le jour se lève et je découvre la côte albanaise au loin.
Les filles dorment encore. On a pas eu trop chaud, vu notre position sur le bateau, mais je préfère ne pas imaginer ceux qui ont dormi au centre de la cale...
Au loin, Corfou se profile et l'on se prépare un bon petit déj' avec tout ce qui nous reste: on va faire nos emplettes grecques une fois débarqués de toute manière.
Après le ravitaillement dans un supermarket d'Igoumenitsa, nous prenons la direction de Parga: joli village en effet, mais trop de monde pour se baigner en paix. On continue un peu plus loin, et montons visiter une espèce de fort en ruine surplombant la rade de Parga.
De là, j'avise différentes routes qui semblent mener en direction de la mer. On choisi de suivre un chemin serpentant au milieu des oliviers, qui au fur et à mesure de notre progression devient de plus en plus étroit et tortueux: ça fait pas 3 heures que l'on est en Grèce et je suis déjà en train de faire du terrain :-)
Mais l'on est bien obligé de faire demi-tour, impossible d'atteindre la mer par ce biais.
Nous décidons alors de remonter encore un peu sur Sivota et l'on descend vers la plage du resto Kamini. Endroit très sympa, une bonne place à l'ombre pour le bus, et même une douche sur la plage: on décide de s'y installer pour la journée, et sans doute la nuit.
Plage, matelas pneumatique, snorkeling et sieste seront au programme de cette journée.
Nous mangeons le soir au resto, vu l'accueil très cool c'est la moindre des choses. À défaut d'être rare, cela a au moins le mérite d'être bon ET copieux. Bref, le Kamini est un spot plus que recommandable.


GPS Googlemap - Kamini Beach : N 39.38348, E 20.27791




Mardi 07.07
Quelle belle nuit nous avons passé, en nous endormant la porte latérale ouverte au son de la mer et de quelques grillons. Vers 3h du mat', Madame se réveille en sursaut en voyant la porte ouverte, ce qui nous permet d'admirer la lune miroitant face à nous sur la mer: magique!
On se rendort bien vite (après une clope) et émergeons vers 9h pour déjeuner. Une petite baignade et une douche plus tard, on plie gentiment le camp et saluons Panyatos, le proprio des lieux, pour prendre la direction de Ioannina, tandis que 2-3 gros blancs français se pointent: il est bien temps de partir. :-)
En chemin, on va visiter nos premières ruines, le site de Dodoni, composé d'un très bel amphithéâtre et de plusieurs vestiges de temples.
Arrivés à Ioannina, on se gare, on longe le lac et on se paume un peu en marchant dans le dédale des ruelles, il fait très chaud. Après une halte terrasse bien méritée, on se met en quête des bijoutiers vendant de l'argent, spécialité de la ville d'après le Routard. Madame trouve son bonheur et l'on s'en va alors en direction des Météores, c'est montagneux et la route tourne en tout sens.
On passe dans le beau village de Metsovon, accroché à la montagne dans un paysage rappelant nos préalpes. Arrivés au sommet du col de Katara, à 1690m, on fait une petite halte: il n'y a pas un chat, à part quelques vaches croisées un peu plus bas sur la route.
Et c'est là que l'on voit arriver une vieille Opel chargée à bloc, galerie pleine recouverte d'un tapis et avec des plaques bulgares. À l'intérieur, une famille et une odeur de bouc... Le père me demande en baragouinant la distance restant pour Igoumenitsa, et c'est sur la calculette que me tend son fils que j'inscris les 170km qu'il leur reste encore à abattre, tout langage commun semblant impossible. Dieu seul sait ce qu'ils allaient y faire, chercher fortune en Italie peut-être...
Nous continuons notre route et arrivons enfin aux Météores qui se découpent dans le soleil couchant. On se met alors en quête d'un spot, et c'est pile le moment que choisit ma roue avant pour faire du bruit, qui va en s'accentuant. Je pense à un boulon mal serré vu que ça m'était déjà arrivé, mais c'est tout de même très bruyant.
Je stoppe et constate que la roue bouge franchement, c'est pas bon tout ça. On se rend alors, au pas, au camping Météora Garden se trouvant très près des Météores. Pendant que les filles préparent à manger, je sors le cric et lève le bus: et ce n'est pas un, mais simplement tous les boulons qui sont bien désserrés, on a eu chaud. Les jantes alu c'est classique, il faut souvent contrôler.
On profite encore du camping pour faire un peu de lessive tant qu'a faire et nous couchons après toutes ces émotions...

GPS Googlemap - Camping Meteora Garden : N 39.70908, E 21.60934




Mercredi 08.07
Nuit calme et sereine dans ce camping qui est bien loin d'être plein. Après le remplissage d'estomac d'usage, on hésite à se rendre aux Météores à pied vu qu'on en est assez proches. Nous décidons finalement de le faire et de rester une deuxième nuit au camping, comme ça après notre longue marche au milieu des monastères, on ira profiter de la piscine...
Et nous voilà partis à l'assaut de cet endroit mythique, en commençant par le monastère de San Nikolaos: il fait bien chaud, mais on trouve partout des robinets pour se rafraîchir. Ce monastère est très mignon et la vue est superbe.
Plutôt que de suivre la route, interminable et en plein soleil, nous choisissons le sentier qui mène au plus grand monastère, celui de Metamorfosis ou Grand Météoron. L'endroit est superbe également, les pièces présentées très rares et le panorama idem.
Nous entamons plus tard notre descente sous un soleil implacable et arrivons finalement, fourbus, au camping. La piscine, récompense suprême nous attend, après cette marche de près de 11km !
Une fois trempés à souhait, j'installe le hamac, et hop une petite sieste réparatrice :-)
Je retourne ensuite au village de Kastrakis pour y acheter de la viande, histoire de se faire une bonne grillade, accompagnée d'une salade de tomates et de riz.





Jeudi 09.07
Après une bonne nuit, les Météores nous ayant bien tués, nous reprenons notre route en direction de Delphes. Nous faisons d'abord halte dans un supermarché de Trikkala pour faire le plein de nourriture, dont des trucs tout prêts à réchauffer pour la route assez longue qui nous attend: tomates farcies, pasticcio et keftedes.
Une fois arrivés à Delphes, il est 14h30 et on trouve un spot ombragé. juste avant le village, au bout d'une courte route droite longeant un tennis et menant à un belvédère qui surplombe la rade d'Itea. Spot très possible pour la nuit d'ailleurs.
En attendant, on y mange nos plats préparés que l'on avait laissés au préalable se réchauffer sur le tableau de bord pendant le trajet (le thermomètre est monté à 41 !). Tout est assez chaud, merci soleil d'avoir joué le micro-ondes géant.
On commence la visite du site vers 16h, par le musée... climatisé :-) Nous continuons ensuite par le site proprement dit, il fait nettement moins chaud. À 19h45, ça ferme et on a eu amplement le temps de tout voir. Nous retournons alors à l'endroit précédent qui semble toujours aussi bien, on dormira donc là. On sort la douche et c'est parti pour une bonne toilette bien méritée.
Plus tard dans la soirée, deux ou trois personnes viendront se promener et c'est tout, donc très bon spot.

GPS Googlemap - Delphes : N 38.48032, E 22.48002




Vendredi 10.07
Nous avons eu très chaud cette nuit et avons fini par dormir hayon ouvert: vu comme c'était calme au soir, il n'y a pas eu le moindre soucis.
On hésite sur la route à suivre: Athènes ou pas? Et bien non, on va l'éviter et filerons directement sur Corinthe et le Péloponnèse.
Mais à Thiva, suivant le conseil de ma copilote préférée, j'enquille l'autoroute...et nous voilà quand même partis sur Athènes. Heureusement, c'est le contournement et on aperçoit un peu seulement des faubourgs de la capitale grecque.
Quelques kilomètres avant Corinthe, nous prenons la direction de Loutraki et Perachora, jusqu'au lac de Vouliagmenis.
Ce dernier est salé, car pas complètement fermé, et l'on se trouve un spot les pieds dans l'eau et nous y trempons avec délices. Sieste et farniente composent le reste de la journée.
Le soir on y déguste du calamar que l'on a vu sécher l'après-midi même à la taverne se trouvant à côté.

GPS Googlemap - Lac de Vouliagmenis : N 38.03273, E 22.87394




Samedi 11.07
Nous quittons notre lac bien calme en direction de Corinthe, passons le pont sur le canal et prenons la direction de Mycènes: les ruines sont en plein soleil et nous n'avons pas le courage d'aller les visiter...
On décide en revanche de visiter Épidaure en fin d'après-midi et l'on va donc aller plager un peu, histoire de se rafraîchir et de passer le temps.
En l'occurrence, après Nauplie, en direction d'Iria, sur la Playa del Sol. Grande plage, un bar avec un DJ qui balance des plaques sympas, on doit même pouvoir y dormir facilement, mais là c'est samedi, donc peu de chance pour today :-)

GPS Googlemap - Playa del Sol : N 37.52907, E 22.93792


On quitte notre plage techno pour aller visiter Épidaure avec une température plus clémente. Magnifique ce théâtre antique avec une accoustique en effet exceptionnelle.
Nous partons ensuite en direction de la presqu'île de Methania, où se trouverait un volcan éteint...On commence à songer qu'il se fait tard et qu'il va falloir se trouver un spot.
Dieu que cette île est compliquée, ça tourne en tout sens, monte et redescend sans arrêt. Finalement, on finit par prendre un chemin et nous installons à la nuit tombante, une ration de pâtes au pesto...une petite engueulade et au lit.

GPS Googlemap - Presqu'île de Methania : N 37.57771, E 23.35682




Dimanche 12.07
On quitte notre spot pour tenter d'aller voir ce satané volcan, la jauge à essence presque à sec, et la route qui monte et tourne toujours autant. Cette île est un piège, il va falloir qu'on s'en extirpe et vite...
Tant pis, on l'aura pas trouvé ce volcan à la noix et même ma fille préfère que l'on déniche plutôt de l'essence et oublie bien vite cette histoire de volcan...
Nous voilà enfin sur une route décente, une pompe à essence et un mini-market plus tard et nous voilà partis en direction de Poros, très joli village, avec l'île d'Hydra au large.
Nous continuons ensuite sur Ermioni, berceau familial de Melina Mercouri. Une halte sur une terrasse nous remet les idées en place et l'on décide de se diriger vers les belles plages de Petrothalassa d'après ce qu'en dit le Routard.
En fait, elles sont à chier, sans rire. On se barre vite fait et poussons jusqu'à Nauplie pour quitter l'Argolide qui commence a nous saouler un peu, et puis la Grèce est grande, il faut qu'on avance aussi.
On prend donc la direction de Leonidio et nous stoppons alors dans un camping sympa, peu avant Paralia Tirou, le camping Zaritsi.
Une belle plage de galets, très peu de monde, un petit camping plutôt familial, calme et volupté...
On mange le soir au resto du camping

GPS Googlemap - Camping Zaritsi : N 37.27681, E 22.83969




Lundi 13.07
On prend le parti de se faire une journée tranquille au camping Zaritsi, avec un programme chargé: sieste, plage et snorkeling.
Ma fille prend de plus en plus de plaisir à voir évoluer les poissons, sans plus se soucier des 8 mètres de profondeur sous elle, c'est cool.
Pendant la nuit, il pleut un peu, c'est la première fois depuis notre arrivée sur le sol grec.




Mardi 14.07
Nous nous sommes levés d'assez bonne heure et une fois notre campement plié, nous prenons la direction de Sparte et Mystras. Une fois passé Leonidio, la route se faufile alors dans un canyon dont la rivière est à sec, c'est très sauvage.
Nous voici maintenant à Sparte et nous y faisons quelques emplettes nourrissières avant de nous rendre à Mystra, situé à 5 km de là. Nous visitons cette superbe ville fantôme de l'époque byzantine avec grand plaisir.
Au moment de partir, nous tombons alors sur la famille Pinpin, membre du forum T4Zone: le monde est petit, c'est cool.
On fait rapidement connaissance, on s'échange 2-3 bons plans, eux restent dans le coin pour ce soir en camping, mais nous on sort de 2 jours de camping justement, donc tant pis pour l'apéro commun du soir et bonne fin de vacances à tous.
Laissant derrière nous Mystra, on prend la direction de Kalamata par une très belle route montagneuse avec des tunnels percés dans la roche. Au sommet, on découvre l'ampleur des dégâts des incendies de 2007: des pans entiers de montagnes portent encore les stigmates du feu.
C'est sur route que notre Hôtel California passe la barre des 200'000 kilomètres, bon pied bon oeil.
Une fois à Kalamata, la grosse ville du sud, plutôt inintéressante, on prend la route côtière menant à Koroni et on se cherche un spot.
Entre Chelonaria et Chrani, on le trouve en descendant un chemin en cul-de-sac menant sur une plage de sable, entre des maisons: il doit y avoir la place pour 3 véhicules, zone de rebroussement comprise, mais on est les seuls, ça ira donc très bien pour la nuit, chambre avec vue sur le Golfe de Méssenie.
On part en chasse d'une taverne pour le soir et trouvons sans soucis notre bonheur, il y a même le choix, alors que nous ne sommes pas dans un vrai village, mais plus dans un lieu-dit rempli de maisons de vacance et de villas.

GPS Googlemap - Chrani : N 36.90589, E 21.92504




Mercredi 15.07
Nous déjeunons tout d'abord sur la plage, puis poursuivons la route côtière jusqu'à Finikounda. Endroit très sympa, tout au sud, avec une belle plage de sable rougeâtre et un mignon port.
Sur la deuxième plage à la sortie du bled, un portique à 2m20: c'est probablement là qu'on passera la nuit. Notez que juste à côté se trouve un camping.
En attendant, on bronze, à poil même si on veut, vu le monde restreint suivant où l'on se trouve sur la plage.
Et en fin d'après-midi, après trop de soleil, on se replie sur une jolie terrasse du village et jouons au backgammon en sirotant de frais breuvages.
Plus tard, de retour à notre spot et après une bonne grillade, on s'endort paisiblement.

GPS Googlemap - Finikounda : N 36.80177, E 21.78291




Jeudi 16.07
Après les trucs usuels du matin, nous remontons la côte ouest dans l'idée de pousser jusqu'à la hauteur d'Olympie pour visiter ce symbole sportif.
En fait, une fois atteint Gargaliani, la route est toute droite et ça avance bien vite.
À 12 h nous sommes déjà à Olympie et prenons le parti de nous installer dans le camping Athios, qui a une piscine nettement plus grande que le Diana...et qui est de plus moins cher :-).
On passera ainsi l'après-midi au frais et visiterons le site vers 16h, avec une température bien plus clémente.
Nous faisons auparavant quelques achats nourrissants, avant de s'installer et de se laisser mollement glisser dans l'eau chlorée mais bienvenue: il fait 36 degrés à l'ombre...
Encore une fois, nous avons bien fait de visiter en fin de journée, c'est tellement plus agréable. Ce site est vraiment superbe, son musée également.
De retour à notre camping, on retombe sur Vincent, Nathalie et leur fiston, autrement dit la famille Pinpin, déjà croisée à Mystra.
Ils nous invitent pour l'apéro et l'on fait enfin plus ample connaissance, très cool.
On les abandonne ensuite pour aller dans un resto, le Bacchus à Miraka, recommandé par le Routard, à 6 km de là. Il fait déjà bien nuit et je décide d'écouter le GPS... qui m'envoie au milieu d'un village, en partie fermé pour cause de fiesta locale.
On zigzague au milieu de maisons, sur des chemins de plus en plus étroits, pensant chaque fois tomber chez quelqu'un: ah, je suis bien content d'avoir un Calif et pas plus gros comme véhicule.
On trouve finalement notre resto, pas du tout à l'endroit indiqué par le GPS d'ailleurs. Pas mauvais, mais pas l'extase non plus.

GPS Googlemap - Camping Athios, Olympie : N 37.64366, E 21.61965




Vendredi 17.07
Une fois le réveil consommé et le petit déjeuner avalé, on fait encore un peu trempette dans la piscine.
Je me mue ensuite en représentant Westfalia, le temps de faire découvrir à madame Pinpin les avantages d'un Calif, ça a l'air de lui plaire: vivement qu'ils s'en trouvent un :-)
Et nous voilà parti en direction de Patras, on rentre dans le cente ville, c'est assez sport niveau conduite, ça surgit en tout sens. Une fois garés sur Agios Nikolaos, artère centrale, les filles font du lèche-vitrines, et moi je suis ..
Une petit faim nous prend aux tripes et on trouve un coin à l'ombre et une terrasse sur le pouce.
Nous reprenons notre route jusqu'à Preveza, repérons un spot juste avant, et partons nous baguenauder dans les rues piétonnes, à la fraîche: ça fait du bien après l'agitation de Patras. On y fait un peu de shopping et on se repose en terrasse.
Le soleil commence à se coucher et notre spot initial s'avère moins super qu'au premier coup d'oeil: va y avoir du trafic nocturne à n'en pas douter.
On s'éloigne donc encore de Preveza et, à environ 4 km, on se dégotte une mignonne plage en cul de sac, avec une place à plat et 50 m juste avant, une douche!
Le soleil se meurt dans l'eau tandis que je fais vite une photo de l'endroit, qui sera notre dernière nuit en Grèce.

GPS Googlemap - Preveza : N 38.96003, E 20.72081





L'Albanie



Samedi 18.07
Nous avons très bien dormi, même si j'ai été réveillé assez tôt par un bateau de pêcheur.
On déjeune à l'ombre, puis repartons, nous ne sommes plus qu'à 150-200km de l'Albanie, suite de notre voyage.
La route est assez rapide est très plaisante jusqu'à Ioannina. Comme je n'avais pas de carte de l'Albanie, ormis celle incluse dans le Petit Fùté, j'ai pris le parti de jouer la sécurité en passant pasr Ioannina et la grande route menant vers l'Albanie. Mais il semblerait bien qu'une route partant d'Igoumenitsa rejoigne aussi le sud de Butrint, en Albanie...
Nous voilà aux portes de la Patrie des Aigles. Passage de la douane très cool, même si un peu lent: les douaniers sont souriants, c'est agréable. Ça y est, nous sommes entrés en Albanie, ce pays si longtemps resté fermé au monde: ça fait un petit peu curieux.
On se trouve dans une grande plaine venteuse, les Mercedes de toutes les années sont légion, des lavazho (kärcher bricolé et payant pour laver sa voiture) fleurissent le long des routes. On sent que c'est plus pauvre qu'en Grèce tout de même.
Après quelques kilomètres, la police nous stoppe:
- "Tourist" me demande l'homme en bleu? (comme si ça se voyait pas...).
- Il faut allumer vos phares, m'ordonne gentiment le képi: c'est semble-t-il la règle et je m'exécute.
Pour notre première visite albanaise, on se rend à Gjirokaster, ville natale de l'écrivain Ismail Kadaré, mais également d'Enver Hoxha, le dictateur communiste de 1945 à 1985. C'est une ville un peu austère aux façades grises et toits de pierre, parcourue de ruelles escarpées et pavées de noir et blanc.
Une citadelle surplombe la ville et recèle un petit musée militaire, avec statues martiales, canons de tous âges, cellules de prison et quelque décorum communiste. Sur les hauteurs de la ville on constate aussi que les ordures sont jetées à même un vallon, avec quelques cabanes poussant au milieu de ces détritus: ça nous rappelle un peu ce que l'on a pu voir à Madagascar...
Nous décidons ensuite de rejoindre la côte à Sarande. La route est plutôt correcte même si bien virageuse, et aussi parfois surprenante, comme l'arrivée sur Sarande par exemple, où elle est totalement défoncée.
Enfin, la mer à nouveau. On s'attable à une terrasse, mangeons un kebab et buvons un bon coup. Le contraste est assez saisissant, on se croirait assez facilement en Grèce où en Italie.
Le site de Butrint n'étant qu'à 20 km on décide d'aller voir. La soit-disant forêt, d'après notre guide (Petit Fûté), est en fait minuscule: j'ai déjà vu des aires d'autoroute plus fournies.
En fait, on a pas trop envie de visiter le reste, malgré son inscription à l'Unesco: nous avons visité quand même pas mal de monuments en Grèce, et les filles en ont un peu ras la casquette, je fais donc (un peu) contre mauvaise fortune bon coeur
En direction de Sarande on s'arrête sur la plage de Ksamil et ses quatre îlots: le sable y est d'un blanc immaculé et l'on se jette dans l'eau avec délice. C'est samedi et il y a tout de même pas mal de monde, mais l'endroit est très agréable.
Signalons quand même que j'y ai un peu frotté le passage de roue avant droit de notre Hôtel California contre un vilain muret saillant :-(

GPS Googlemap - Plage de Ksamil : N 39.77142, E 19.9988


A mi-chemin entres Sarande et Ksamil, on avait repéré une plage de galets dans une anse et proche d'un monastère, nous décidons donc d'y passer la nuit. Si les plages grecques étaient souvent sales, celles d'Albanie sont encore pire: dommage, alors que l'eau y est si belle.

GPS Googlemap - Plage du monastère Saint-Georges : N 39.81272, E 20.01081




Dimanche 19.07
Nous quittons notre spot, et faisons 2-3 courses à Sarande avant de partir sur la côte en direction de Vlorë, et en espérant trouver des plages moins urbanisées.
La route est plaisante, même si il faut toujours être attentif: les nids-de-poule sont légion et les albanais quoique fort habiles au volant, sont parfois imprévisibles.
À Borshi, on se trouve une très longue plage avec surtout de l'ombre et de l'air, un pré en retrait sous les oliviers, c'est très agréable. En revanche, la mer est plutôt froide mais avec de sacrées vagues.
Sur la plage, des ânes viennent fureter, et même des porcs se baladent autour du bus dans l'après-midi :-)
On passe la journée là et mangeons le soir dans le mini-resto qui se trouve juste à côté.
Pas à dire, mais ici tout est bien moins cher: on a plutôt bien mangé pour moins de vingt euros à trois, cafés et vinasse comprise.

GPS Googlemap - Borshi : N 40.04238, E 19.85876




Lundi 20.07
Après une nuit un peu venteuse mais très correcte, nous reprenons notre périple en suivant la route côtière, toujours de qualité inégale. C'est aussi le charme de ce pays, que l'on sent en pleine mutation: ici ni hypermarchés, ni McDonald (mais pour combien de temps).
On passe par Porto Palermo et son ancien hangar à sous-marins datant de la période communiste, puis Spile et Himara, jolie ville balnéaire et Dhermi, moins jolie. À la sortie de ce gros village, une route terreuse et défoncée descend entre oliviers et petites maisons. Elle mène à une très longue et belle plage, peu fréquentée.
Malgré son accès plus qu'hasardeux, il est surprenant d'y découvrir des jolis bungalows de vacances en bois, 2-3 bars bien finis, un semblant de camping et même deux camping-cars (je me demande quand même comment il vont remonter...).
En tout cas, je trouve que c'est un très bon spot pour y passer la nuit ou plus.

GPS Googlemap - Plage des Drymades à Dhermi : N 40.15769, E 19.60596


Après une bonne baignade et la douche bien pratique de l'endroit, on repart en direction de Vlorë.
On passe alors par le grandiose col de Llogara, et sa route en lacets rappelant un peu le Grand Saint-Bernard. Sur l'autre versant, des pins parasols agrémentent notre descente vers la mer.
Nous traversons ensuite Orkum, puis arrivons à Vlorë, grosse ville balnéaire pas terrible, moins jolie mais moins anarchique que Sarande.
On y fait emplette de qofte (longs doigts de viande hachée, genre cevapcici) à griller pour ce soir, ainsi que du beurre, 2 pain et un pot de confiture: à peine 5 euros pour tout ça, décidément l'Albanie c'est pas cher.
Nous poursuivons notre route en direction de Fier, pour y visiter le site d'Appolonia tout proche. C'est pas mal conservé et la visite est plaisante, mais ça reste petit en regard des sites important de Grèce.
Tout autour, c'est très rural et l'on voit les gens vivre, qui assis sur son âne, qui rassemblant ses oies ou dindons, qui regroupés devant un garage ouvert, servant tout à la fois de mini-market et de bar à café, les vieux assis devant, regardant défiler les moyens de transports improbables et variés.
En se dirigeant vers la mer, un peu après Topojë, une pinède fort accueillante, un peu avant la plage, et à l'ombre bienvenue, nous servira de spot pour la nuit: super agréable comme endroit.
La plage rappelle un peu Piémanson où les Saintes Marie d'il y a vingt ans, quand les véhicules pouvaient rouler librement sur la plage.

GPS Googlemap - Topojë : N 40.76977, E 19.38981




Mardi 21.07
Réveil assez matinal, ce qui me permet de mettre mes notes de voyage à jour au calme. Cette nuit fut la première ou l'on a supporté le sac de couchage au lieu des paréos, il ne faisait "que" 19 degrés au réveil.
Nous prenons la direction de Berat, la ville au mille fenêtres. La route n'est pas très rapide et traverse une campagne animée, parsemée ça et là de vieux puits de pétrole rouillés.
Une fois à Berat, on se rend dans la vieille ville, quartier de Mangalem, un très bel endroit aux ruelles escarpées et aux maisons blanchies à la chaux. On y croise même quelques ânes, mais aucune voiture et pour cause: les rues sont à peine plus large que nous. On mange un morceau en contrebas dans la ville moderne.
Nous filons ensuite vers le nord du pays, et depuis Lushnje, avons même droit à un bout d'autoroute. Une fois à Durres, même chose en direction de Tirana.
On évite la capitale, pas le temps malheureusement, et l'on pousse jusqu'à Shköder et son immense lac, le plus grand des Balkans. On se rend à Shirokë, petie station balnéaire toute proche.
Quoique sympa, ce lac/marais n'incite pas trop à la baignade et étant là pour notre dernier jour en Albanie, on préfère tenter la mer située à 30km de là, à Velipojë, juste à côté du Montenegro, pays que nous allons brièvement traverser pour rallier Dubrovnik en Croatie, étape suivante de notre voyage.
D'après notre guide, c'est une plage de sable fin, prisée par les locaux: c'est très grand, certes, mais noir de monde (on n'en a jamais vu autant en Albanie), voitures sur la plage, vaches qui mangent dans les poubelles, et tout à l'avenant...
Légèrement en retrait de ce souk, un parking sous les pins et un petit bar. On s'y gare et demandons si l'on peut y dormir au jeune qui parle un peu italien. Il nous explique qu'il faut attendre le boss, et en l'attendant on a droit au vieil oncle qui campe là et vient nous faire la causette sans qu'on ne comprenne évidemment un traître mot, mais c'est très drôle :-)
Finalement on n'y reste pas (le boss n'est toujours pas là) et nous nous rapprochons de la plage, les gens la quittant progressivement: un spot surélevé en cailloux faisant bien l'affaire pour cette nuit...

GPS Googlemap - Velipojë : N 41.86082, E 19.43559





L'ex-Yougoslavie (Montenegro-Croatie-Bosnie-Slovènie)



Mercredi 22.07
Pas de chance, à 23h, le bar sur la plage s'est mué en disco, sous nos fenêtres. On s'en éloigne donc suffisament pour dormir. Au réveil, c'est déjà le ballet des plagistes, on expédie le petit déj' et on s'arrache bien vite de notre pire spot maritime albanais, direction la frontière du Montenegro.
À la douane albanaise, nous payons la taxe de séjour, 2 euros par jour pour un minibus/camper (1 euro pour une simple voiture), donc 10 euros.
On aura dépensé 160 euros en cinq jours d'Albanie, inclus un plein d'essence à 75 euros: si besoin était de le confirmer, ce pays adorable est en plus vraiment cheap.
Changement de registre au Montenegro: à l'entrée, nous devons payer une vignette écologique de 10 euros, mais aussi 15 euros d'assurance, because pas de carte verte. Ça fait cher la traversée du pays...
Ce dernier s'avère très joli cela dit, et nettement plus propre et mieux structuré. Mais on s'était habitué au folklore albanais et c'est presque un peu décevant: des jolies voitures, des routes sans nid-de-poules, du fric quoi.
On longe donc la côte un moment, puis faisons le tour du lac de Kotor: c'est vraiment magnifique, rappelant nos petits lacs du centre de la Suisse. On s'y baigne et faisons la pause de midi en grignottant un morceau.

GPS Googlemap - Lac de Kotor : N 42.46525, E 18.76391


Mais il va tout de même falloir reprendre notre route si nous voulons rallier Dubrovnik encore aujourd'hui, et c'est parti. Nous longeons alors tout le lac de Kotor, vraiment un superbe endroit, avec une sortie sur la mer.
Si je gagne au loto, j'achète une maison avec un bateau ici :-)
Et rebelotte, douane pour sortir du Montenegro, une simple formalité, sans attente. Que va nous réserver l'entrée en Croatie, mystère...Ben rien de spécial en fait, on passe sans soucis et nous voilà en Croatie.
L'arrivée sur Dubrovnik est assez grandiose, sacrée ville tout de même. Nous voilà en quête du camping, qui n'est pas donné, 40 euros environ, avec départ à midi.
Inutile de dire que l'on va profiter à fond de tous leurs services. Accessoirement, il ne ferme qu'à 22h30, on va donc laisser le bus à demeure ici et prendre l'autobus pour se rendre dans le centre historique de la ville, pas être obligé de se stresser pour rentrer.
Quelle ville magnifique, rien à dire, ça nous à bluffé littéralement. Quand on pense que les Serbes en 91 n'ont rien trouvé de mieux que de la bombarder, c'est lamentable...
Par contre, niveau prix, une journée en Croatie nous a coûté la même chose que nos 5 jours en Albanie...

GPS Googlemap - Camping Solitudo, Dubrovnik : N 42.66281, E 18.06865




Jeudi 23.07
Nous approchons gentiment de la fin de notre périple est on est encore à près de 1500km de chez nous, il va falloir augmenter la cadence. Nous allons donc encore rouler pépère jusqu'à Split et après, nous accélérererons sérieusement.
Sur la très belle route longeant le littoral, on a la surprise, un peu avant Neum, d'entrer en Bosnie, et donc une douane, mais heureusement sans arrêt prolongé.
Nous poursuivons notre route et faisons 2-3 achats à Vrgorac. C'est également le départ de l'autoroute, ça va nous changer des virolos. Pour info, la classe 1 s'arrête à 1m90...et j'ai payé 6 euros pour 80km environ.
Arrivés à Split, on cherche et trouve la vieille ville, mais c'est nettement moins bien que Dubrovnik. Nous y flânons tout de même un peu, mais repartons bien vite pour se trouver un camping pas trop tard, les filles ayant chaud et moi un peu marre de conduire, et comme en plus c'est notre dernière nuit en Croatie, on veut en profiter un peu.
En direction de Sirbenïk, on s'arrête à Vranjica dans un camping correct, le Belvédère, pour presque la moitié du prix de celui de la nuit passée (155 kuna - 22 euros). La baignade est sympa et l'eau bien moins froide qu'à Dubrovnik ce matin.
Au menu ce soir, filets de poulet grilles et salade de riz au thon.

GPS Googlemap - Camping Belvédère, Vranjica : N 43.51226, E 16.19443





Venise



Vendredi 24.07
Nuit très agréable, petit déj', une douche et ensuite départ direction la Slovénie, presque fin et dernier pays traversé de notre périple gréco-slave. On repart donc vers Sibenik, chercher l'autoroute qui mène à Rijeka (30 euros de péage pour 250 km), comme ça on avancera beaucoup plus vite et je pourrais peut-être faire une surprise aux filles et visiter Venise samedi .
Belle autoroute toute neuve, qui nous fait traverser montagnes et forêts denses, on arrive alors en Slovénie et le passage de la douane est tellement une simple formalité que je n'ai même pas le temps de la photographier.
Très vite nous voilà déjà en Italie, et à 19h00, nous sommes installés au parking à camping-cars de Punta Sabbioni, face à Venise (22 euros pour 24 heures), sanitaires très propres et à 500m de l'embarcadère.
À 20h nous voilà partis sur le vaporetto, direction piazza San Marco. Les filles sont sous le charme et l'on déambule un moment dans les ruelles, au hasard.
Passé le Ponte Rialto, on opte pour une pizza en terrasse sur un campo sympa, après tout cela fait presque trois semaines qu'on en a pas mangé une (3 pizzas et 3 cocas, 67 euros...)

GPS Googlemap - Parking à camping-cars de Punta Sabbioni : N 45.44136, E 12.42171




Samedi 21.07
Réveil matinal, histoire d'aller profiter de Venise un bon moment. Après le petit déj, nous voilà sur l'embarcadère, départ du vaporetto à 8 heures.
On décide d'aller au marché du Rialto, histoire de goûter un peu à une ambiance vénitienne plus authentique et moins artificiello-touristique. Il fait grand beau et les poissons sur les étals nous sourient...
Nous prenons plus tard un vaporetto qui passe entre la Guidecca et San Marco, histoire de bien apprécier le panorama.
On passe alors devant l'ancien moulin Stucky, qui dans mon souvenir d'il y a une quinzaine d'années était en ruine. Changement complet, il a entièrement été restauré, c'est plutôt pas mal.
On passe encore devant les quais des paquebots et ferries, puis arrivons alors au nord de Venise vers la gare et l'on descend du bateau.
Plutôt que de prendre Lista di Spagna, on choisi de se diriger vers le quartier de San Polo, beaucoup moins touristique et plus agréable. On y flâne mollement, Madame s'achète un masque (ah là là...)
Plus tard, nous prenons la direction du côté de l'Arsenal et mangeons ensuite des piadina pas terribles dans le parc de la Biennale.
Finalemen, nous reprenons le vaporetto, direction notre campement que nous replions prestement, il est 16 heures et cette fois c'est parti pour le retour en Suisse.
Retour sans histoires et arrivée à la maison avec au compteur, 203320 km.




En résumé
- En trois semaines, nous avons parcouru 5680km, et traversé 7 pays (Italie, Grèce, Albanie, Montenegro, Croatie, Bosnie, Slovènie).

- Le budget total s'est élèvé à
2000 euros tout compris, pour deux adultes et un enfant de 9 ans. Dans ce budget, 280 euros de ferry, 690 euros d'essence et environ 120 euros de péages divers. Les 910 euros restants étant dévolus aux visites, aux achats divers et à la nourriture.

- L'Albanie est un pays vraiment bon marché, les autochtones absolument charmants et le sentiment de liberté totale très présent (un comble pour un pays qui est resté si longtemps fermé au reste du monde).

- La Grèce reste également encore très abordable, malgré son passage à l'euro. De plus, dans ces deux pays, le camping sauvage est simple et sans soucis.

- A l'inverse, la Croatie est une destination plutôt chère: nous y avons dépensé en une seule journée ce que nous avons dépensé en cinq jours en Albanie, et le camping sauvage y est proscrit et quasi impossible dans les faits en bordure côtière.

- Si c'était à refaire, et c'est prévu car nous n'avons vraiment pas eu le temps de tout voir, je zapperais sans hésitation l'ex-Yougoslavie (surtout que maintenant, on a vu Dubrovnik), et reprendrais le ferry de retour directement depuis Dürres en Albanie.





Notre parcours






Vidéos


Vagues sympas à Borshi en Albanie




La roue que nous avons bien failli perdre en Grèce, près des Météores